|
Date: |
|
Description: | Concept: cartography, propaganda, events / anniversaries, politicians, historical reference, music / song / anthems Description: whole: the four images are positioned in the upper third and centre, held within narrow black borders. The title is separate and positioned along the top edge in black. The text is separate and occupies the remainder, in black and red. All set against a white background. image: four separate maps illustrating France at different periods in time: Gaul, the Merovingian Empire, Charlemagne's Empire and in 1870, prior to the Franco-Prussian war. text: Pour la Libération de l'ALSACE-LORRAINE Appel de l'Histoire au Jugement du Monde entier Que valent les prétentions allemandes devant la situation ORIGINELLE incontestable, donc indiscutable, de nos deux provinces en terres bien Françaises? [The maps have various place names] Rollet. PARIS Rollet delt PARIS Rollet - PARIS Rollet delt - PARIS. A l'originale le Rhin est frontière jusqu'à la mer. - Cette origine à elle seule définit déjà la propriété que la France revendique. - Les terres d'Alsace-Lorraine ombrées sont en terres bien Françaises. - Qui le nie aujourd'hui? Seul l'Allemand dont la mauvaise foi proverbiale n'apparut jamais au monde avec autant de cynisme que depuis 1914. Si, au cours des siècles, les terres de nos deux provinces furent momentanément séparées de la mère-patrie, elles nous sont d'autant plus chères et doivent irrévocablement faire retour à la France pour sa prospérité et la paix du monde entier. 500 ans après. - La France s'agrandit, enveloppe les terres d'Alsace-Lorraine comme pour les protéger contre les convoitises voisines. (Clovis 511.) 800 ans après. - L'empire s'étend à l'Est jusqu'à la Vistule et la Theiss. (Charlemagne 814.) Les terres d'Alsace-Lorraine se trouvent au centre de l'empire. - Puis ce sont les partages et les luttes presque ininterrompues; ces terres d'invasions continuelles appartiennent tour à tour aux uns et aux autres. En pareille matière, jamais possession, si prolongée soit-elle, n'impliquera propriété. Enfin Metz en 1559, l'Alsace en 1648 et la Lorraine en 1766 font retour définitivement à la France. [Quotes from politicians and writers, including Victor Hugo, follow] PROTESTATION SOLENNELLE DE L'ALSACE ET DE LA LORRAINE Les Représentants de l'Alsace et de la Lorraine ont déposé, avant toute négociation de paix, sur le bureau de l'Assemblée Nationale, une déclaration affirmant de la façon la plus formelle, au nom de ces provinces, leur volonté et leur droit de rester Françaises. Livrés, au mépris de toute justice et par un odieux abus de la force, à la domination de l'étranger, nous avons un dernier devoir à remplir. Nous déclarons encore une fois nul et non avenu un pacte qui dispose de nous sans notre consentement. La revendication de nos droits reste à jamais ouverte à tous et à chacun dans la forme et dans la mesure que notre conscience nous dictera. Au moment de quitter cette enceinte où notre dignité ne nous permet plus de sièger, et malgré l'amertume de notre douleur, la pensée suprême que nous trouvons au fond de nos curs est une pensée de reconnaissance pour ceux qui, pendant six mois, n'ont pas cessé de nous défendre, et d'inaltérable attachement à la Patrie dont nous sommes violemment arrachés. Nous vous suivrons de nos vux et nous attendrons avec une confiance entière dans l'avenir, que la France, absente de leurs foyers, une affection filiale jusqu'au jour où elle viendra y reprendre sa place. Bordeaux, le 1er Mars 1871. [A list of signatories follows] Après la lecture de cette protestation les Députés d'Alsace-Lorraine quittèrent en sanglotant l'Assemblée Nationale, devant tous leurs collègues debout, profondément émus eux-mêmes, qui les suppliaient de la façon la plus touchante et la plus affectueuse de rester au milieu d'eux. (Officiel, 4 Mars 1871, p. 135-136. - Histoire de la Révolution de 1870-1871, par Jules Claretie.) 1870. - Après 200 ans d'intime union, survint de nouveau la ruée allemande sur nos chères provinces frontières qui furent annexées à l'Allemagne, malgré le vu des habitants. (Lire ci-contre la Protestation solennelle de l'Alsace et de la Lorraine.) Metz, depuis le traité de Cateau-Cambrésis en 1559, - l'Alsace, depuis les traitées de Westphalie en 1648, n'ont cessé d'être Françaises jusqu'au rapt de 1874. La Lorraine, déjà virtuellement Française depuis des siècles le devient de fait en 1737, François-Étienne, dernier duc héréditaire, la cédant en échange de la Toscane à Stanislas Leczinski, roi détroné de Pologne, avec clause de retour à la France à la mort de celui-ci (1766), ce qui eut lieu. Ces deux provinces donnèrent à la France des héros aux noms impérissables: [A list of names follows] C'est à Strasbourg, chez le maire, M. Dietrich, que. le 25 avril 1792, Rouget de l'Isle, Capitaine de génie, né à Lons-le-Saunier (1760-1836), compose et chante pour la première fois 'La Marseillaise'. Le 1er mars 1918, M. Stéphen PICHON, Ministre des Affaires Etrangères, donne lecture, à la Sorbonne, d'un passage de la lettre adressée, le 26 octobre 1870, par l'empereur d'Allemagne de cette époque à S. M. l'impératrice Eugénie. Il y est dit textuellement: 'Après avoir d'immenses sacrifices pour sa défense, l'Allemagne veut être assurée que la guerre prochaine la trouvera mieux préparée à repousser l'aggression sur laquelle nous pouvons compter aussitôt que la France aura réparé ses forces et gagné des alliés. - 'C'est cette triste considération seule, et non le désir d'agrandir une patrie dont le territoire est assez grand, qui me force à insister sur des cessions de territoires, qui n'ont d'autre but que de reculer le point de départ des armées françaises qui, à l'avenir, viendront nous attaquer.' - Et M. PICHON constate: 'Il n'était donc aucune question de rendre à l'Allemagne des pays allemands dont elle aurait été dépossédée par une usurpation française qui n'avait jamais existé, ces territoires étant essentiellement français.' Moins d'un an après, Bismarck confirme: Le 13 août 1871, Bismarck, à son tour, disait à M. le marquis de Gabriac, notre premier chargé d'affaires auprès de notre ennemie de la veille: 'Il ne serait pas logique de vous avoir pris Metz qui est Français si des nécessités impérieuses ne nous obligeaient pas à le garder'. (Le Figaro, 5 Février 1918. - Le Prince de Bismarck et l'Alsace-Lorraine en 1871, par M. Alexandre de Gabriac, fils du précédent.) On connait, maintenant plus que jamais, les nécessités impérieuses allemandes. Paroles Mémorables [Extracts from speeches by various politicians, including Lloyd George, President Wilson and Clémenceau, follow] Après quarante-sept ans d'annexion criminelle! Le 1er Mars 1918, en présence de M. le Président de la République , une cérémonie grandiose commémore, à la Sorbonne, le 47e anniversaire de la Protestatien solennelle de l'Alsace-Lorraine du 1er Mars 1871 (voir ci-contre). [A list of details of the event follows] A vous chers et valeureux soldats du Front de terre et de mer, Français et Alliées, est dédié ce document. Qu'il soit pour vous le souvenir du persévérant et formidable effort que vous avez fait pour la libération de notre territoire, la Défense du Droit, de la Justice et de la Liberté des Peuples. Composition de Désiré MUREAU. - Édité par 'Le Monogramme', 94, Rue Lafayette, PARIS (Xe). Tous droits de reproductions et de traductions réservés pour tous pays. Visa No 3644. - Paris 2 Avril 1918. Imp. Keller, 88, Rue Rochechouart, Paris. PLANCHE 1. [For the Liberation of Alsace-Lorraine. History calls on the whole world's judgement. What are the German claims worth in the face of the original unquestionable, therefore indisputable situation of our two provinces in territory that is truly French? Originally the Rhine was the frontier right up to the sea. That original situation alone already defines the ownership France claims. The shaded territory of Alsace-Lorraine is on truly French soil. Who denies that today? Only the Germans whose proverbial bad faith was never so cynically apparent to the world as since 1914. If over the centuries the lands of our two provinces were at times separated from their mother country, that makes them all the dearer to us and they must be returned irrevocably to France for France's prosperity and worldwide peace. 500 years later. France gets bigger, encompassing the lands of Alsace-Lorraine as if to protect them against their neighbours' covetousness. Clovis 511. 800 years later. The empire extends to the east as far as the Rivers Vistula and Theiss. Charlemagne 814. The lands of Alsace-Lorraine are at the centre of the empire. Then there are divisions and almost uninterrupted struggles; these continually invaded lands belong first to one group, then to another. In such circumstances possession, however prolonged it may be, will never imply ownership. Finally Metz in 1559, Alsace in 1648 and Lorraine in 1766 return to France for good. Solemn declaration by Alsace and Lorraine. The representatives of Alsace and Lorraine, before any peace negotiations, lodged on the desk of the National Assembly a declaration stating in very formal terms, in the name of these provinces, their wish and their right to remain French: 'Delivered, in contempt of all justice and through a hateful misuse of force, to the dominion of foreigners, we have one last duty to perform. We yet again declare null and void an agreement that disposes of us without our consent. It forever remains open to each and every one of us to claim our rights in the form and to the extent our conscience dictates. At the time of leaving this chamber where our dignity no longer allows us to sit, and despite the bitterness of our grief, the supreme thought that we find in our innermost hearts is a thought of gratitude towards those who, for six months, have not ceased to defend us, and of unfailing attachment to our Motherland from which we have violently been snatched. We will follow you with our wishes and will wait with complete trust in the future for France ... missing from their homes, until the day when it will come and take back its place there.' Bordeaux, 1 March 1871. After this declaration had been read the Members for Alsace-Lorraine left the National Assembly sobbing, in the presence of all their colleagues who had risen to their feet, themselves deeply moved, and who begged them in the most affecting and affectionate manner to remain among them. ('Officiel', 4 March 1871, pp. 135-136. - 'Histoire de la Révolution de 1870-1871', by Jules Claretie.) 1870 - After 200 years of close union, there again came the German onslaught on our beloved frontier provinces which were annexed by Germany, despite the inhabitants' wishes. (Read the solemn declaration by Alsace and Lorraine opposite.) Metz, from the Treaty of Cateau-Cambrésis in 1559, Alsace, from the Treaties of Westphalia in 1648, were French without any break until they were seized in 1874. Lorraine, already virtually French for centuries, became effectively so in 1737, when François-Étienne, the last hereditary duke handed it over in exchange for Tuscany to Stanislas Leczinski, the dethroned king of Poland, with a clause returning it to France on his death (1766), which is what happened.These two provinces gave France heroes with imperishable names. It was in Strasbourg, at the home of the mayor, M. Dietrich, that Rouget de l'Isle, a captain in the Engineers, born at Lons-le-Saunier (1760-1836), composed and sang 'La Marseillaise' for the first time on 25 April 1792. On 1 March 1918, M. Stéphen Pichon, Minister for Foreign Affairs, read aloud at the Sorbonne a passage from the letter sent on 26 October 1870 by the then Emperor of Germany to HM the Empress Eugénie. This says word for word: 'After making huge sacrifices in its own defence, Germany wants to be sure that the next war will find it better prepared to repel the aggression which we can expect directly France has recovered its strength and won allies. It is this sad consideration alone, and not the desire to enlarge a country which is already large enough in size, that compels me to insist on the cession of territories, which has no aim other than to push back the point of departure of the French armies which will come to attack us in the future.' And M. Pichon observed: 'There was therefore no question of returning to Germany German lands that it had been dispossessed of by a French usurpation that never was, as these territories were essentially French.' Less than a year later, Bismarck confirmed this. On 13 August 1871, Bismarck, in his turn, told the Marquis de Gabriac, our first chargé d'affaires posted to our erstwhile enemy: 'It would not be logical to have taken Metz which is French from you if urgent necessities had not obliged us to keep it'. ('Le Figaro', 5 February 1918. 'Prince Bismarck and Alsace-Lorraine in 1871' by M. Alexandre de Gabriac, the Marquis's son.) Now more than ever we know those urgent German necessities. Memorable words. After 47 years of criminal annexation! On 1 March 1918, in the presence of the President of the Republic, a grand ceremony at the Sorbonne commemorated the 47th anniversary of the solemn declaration by Alsace and Lorraine of 1 March 1871 (see opposite). This document is dedicated to you, dear, valiant soldiers on the front on land and sea, French and Allies. May it serve as a reminder for you of the persevering and tremendous effort you have made for the liberation of our territory, the defence of Right, Justice and the Liberty of the nations. Type-setting by Désiré Mureau. Published by 'Le Monogramme' [address]. All rights of reproduction and translation reserved for all countries. Paris, 2 April 1918. Keller, Printers [address].] Object: map | Subjects: | poster | Source: | Vads | Creator: | Artist: Rollet Printer: Imprimerie Keller, Paris Publisher/Sponsor: Le Monogramme Associated Person: Hugo, Victor Associated Person: Lloyd George, David Associated Person: Rouget de l´Isle, Claude-Joseph Associated Person: Wilson, Woodrow Associated Person: Clemenceau, Georges E B Associated Person: Bismarck, Otto E L von (Chancellor) Associated Person: Charlemagne | Identifier: | http://www.vads.ac.uk/large.php?uid=2784... | Go to resource |
|
|